Le 12 juin 2023 à 21h19 UTC (Heure début de la fenêtre de lancement) devrait être lancé une mission Transporter 8 par la fusée Space X.
Il est prévu que 72 satellites soient lancés. Parmi ces derniers, plusieurs satellites exploitent les fréquences du service amateur par satellite.
Comme pour tous les vols de SpaceX, il est toujours compliqué de connaitre la liste des satellites qui seront envoyés, même si la séquence de lancement est annoncée. En effet plusieurs prestataires opèrent les pods pour les cubesats.
En croisant plusieurs sources, ci-dessous une première liste :
Le lancement du satellite INSPIRE-Sat 7 est prévu lors de la mission SpaceX Transporter 7 le 11 avril 2023 à 6h48 UTC . Le satellite INSPIRE-Sat 7 est un projet universitaire réalisé par l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines (France) pour le compte du LATMOS (UVSQ, Sorbonne Université, Université Paris Saclay, CNRS).
Ce satellite est un démonstrateur pour expérimenter de nouvelles technologies avec une forte implication des étudiants. Ce satellite permet d’expérimenter des capteurs de télédétection miniaturisés qui pourraient être utilisés pour l’observation multi-points des variables climatiques essentielles (ECV) et de l’ionosphère.
INSPIRE-Sat 7 transporte :
Une voie de télémesure sur 437.410 MHz avec le mode BPSK – GR3UH 9k6
un transpondeur FM avec une liaison montante de 145,970 MHz et une liaison descendante de 437.410 Mhz. Il est prévu que le transpondeur FM soit actif au moins deux fois par mois, en fonction du budget de puissance du satellite.
La carte SPINO qui sera activée pour expérimentation
Pour recevoir les télémesures, un logiciel a été développé : KissTool . Il est disponible pour Windows & Linux :
L’AMSAT-Francophone sera présente à CJ2023 le 1er avril 2023 . Ce sera la trentième et dernière édition.
Ce sera aussi l’occasion de présenter la carte SPINO qui est embarquée au sein du satellite Inspire-Sat 7.
Sur le stand nous ferons une démonstration des logiciels mis en œuvres pour l’analyse des télémesures de plusieurs satellites et aussi du logiciel de commande de SPINO
Le projet MARIO (Measurement of Actuator Response and Impedance on Orbit) est un vol de démonstration de la technologie CubeSat 3U réalisé par l’Université du Michigan, Ann Arbor, pour caractériser le comportement et la dégradation des matériaux composites à macrofibres dans des configurations d’actionnement et de surveillance de la santé structurelle.
MARIO est le fruit d’une collaboration entre MXL, Extreme Diagnostics, le Michigan’s Active Intelligent and Multifunctional Structure (AIMS) Lab, et la NASA. L’objectif de la mission est de caractériser les performances des actionneurs piézoélectriques et des systèmes de surveillance de la santé dans des conditions d’orbite terrestre basse. Les données d’essai aideront à développer de futurs mécanismes spatiaux avancés.
Seen here is an up-close view of the University of Michigan’s Measurement of Actuator Response In Orbit (MARIO) CubeSat. Photo credit: University of Michigan
Le projet principal du Dalhousie Space Systems Lab est la conception et la construction d’un CubeSat appelé LORIS, qui signifie Low Orbit Reconnaissance Imagery Satellite. L’objectif du DSS est de faire de LORIS le premier CubeSat du Canada atlantique à être lancé par l’Agence spatiale canadienne.
LORIS est en fait deux CubeSats réunis dans une même structure. Pendant son séjour dans l’espace, LORIS utilisera des caméras spécialisées pour obtenir une vue détaillée de la péninsule de la Nouvelle-Écosse et des eaux environnantes. Les résultats seront utilisés pour étudier et surveiller les rivages et l’activité de la vie océanique.
Les télescopes terrestres sont utilisés pour observer les objets astronomiques, mais la luminosité mesurée par ces télescopes n’est pas toujours précise, car la lumière traverse l’atmosphère et l’optique du télescope avant d’atteindre le capteur, ce qui peut entraîner une atténuation de la lumière. ORCASat est un satellite conçu pour aider à calibré les télescopes terrestres pour cette atténuation indésirable. Il transporte deux sources de lumière laser et peut mesurer la quantité de lumière qu’elles émettent, ainsi que son altitude, son attitude, sa position, la santé de l’engin spatial et la santé de la source de lumière. En comparant la luminosité mesurée par un télescope terrestre et celle mesurée par ORCASat, les astronomes peuvent déterminer la quantité de lumière qui a été atténuée par l’atmosphère et/ou l’optique du télescope et ainsi obtenir des mesures plus précises de la luminosité absolue des objets astronomiques. ORCASat est le premier satellite à transporter une source lumineuse de ce type avec une précision absolue.
Modulation : FSK avec 10.17 kbit/s et déviation de 6.18 kHz,
TJREVERB
Le projet TJREVERB construit un CubeSat 2U qui évalue la connectivité des signaux de la radio Iridium le long de l’orbite de l’ISS. En outre, TJREVERB sert de véhicule éducatif pour enseigner aux étudiants les principes de l’ingénierie des systèmes. Au-delà de la riche expérience d’apprentissage de la conception et de la construction d’un satellite que TJREVERB offre aux étudiants de la TJHSST, le programme est engagé dans un solide programme de sensibilisation local, national et international. Dans le cadre de ce programme, nous créons un document sur les meilleures pratiques pour les équipes d’amateurs qui souhaitent construire un satellite, et nous permettons aux partenaires de se connecter à notre satellite et d’envoyer et recevoir des commandes de base via Iridium.
Plus d’infos : https://activities.tjhsst.edu/cubesat/tjreverb.html
Le 7 août 2022 à 0348 UTC, le satellite indien AzaadiSAT de Space Kidz India a été lancé comme charge utile secondaire lors du premier vol de la nouvelle fusée SSLV depuis Sriharikota, en Inde.
L’orbite prévue était circulaire à 356 km avec une inclinaison de 37,21 degrés.
AzaadiSAT transporte un système de stockage et de transmission de paquets numériques, une caméra et un capteur de rayonnement. La liaison descendante se fait sur la fréquence 437,400 MHz coordonnée par l’IARU avec une télémétrie FSK de 1200 bps et des images de caméra avec SSTV AFSK et LoRa.
Conçu et construit par 750 étudiantes de toute l’Inde, le satellite est le résultat des efforts déployés par l’ISRO pour inciter les filles à s’intéresser aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématiques (STEM). Le CubeSat de huit kilogrammes transporte 75 charges utiles différentes, chacune pesant environ 50 grammes, qui mèneront des femto-expériences et ont une durée de vie de six mois. Il s’inscrit dans le cadre des célébrations d’Azadi Ka Amrit Mahotsav, pour marquer le 75e anniversaire de l’indépendance de l’Inde.
Le lancement de la nouvelle fusée a réussi à mettre les satellites en orbite mais pas celle prévue qui devait être circulaire à 365 kilomètre. Elle est selon plusieurs sources elliptique 356 Km / 76 Km. Les satellites sont rentrés rapidement dans l’atmosphère.
(1/2) SSLV-D1/EOS-02 Mission update: SSLV-D1 placed the satellites into 356 km x 76 km elliptical orbit instead of 356 km circular orbit. Satellites are no longer usable. Issue is reasonably identified. Failure of a logic to identify a sensor failure and go for a salvage action
Il a encouragé la comunauté radioamateur à faire des propositions de projet dans le cadre de l’appel à idée qui a été lancé par l’IARU région 1
La radio amateur, c’est le plaisir, les radiocommunications, la technologie, l’expérimentation, l’auto-formation et l’amitié.
La Région 1 de l’IARU vous invite à proposer une idée qui change la donne et qui pourrait conduire à un plus grand nombre de radioamateurs licenciés.
Formez une équipe, partagez votre idée, présentez votre proposition et concrétisez-la : l’heure est au changement pour le radioamateurisme et nous vous attendons !
Les meilleures propositions seront récompensées, ne manquez pas cette opportunité !
N’attendez pas trop longtemps, le dernier jour de soumission sera le 31 mai.
MIR-SAT-1 (MO-112) va se désintégrer plus rapidement que prévu, une simulation effectuée aujourd’hui montre que la rentrée dans l’atmosphère est prévue dans quelques heures.
Nous nous attendons à ce qu’il rentre dans l’Atlantique entre l’Amérique du Sud et l’Afrique ce soir vers 20h00 UTC, à prendre avec une « pincée de sel » car nous utilisons TLE qui peut ne plus être précis pour les calculs.
De plus, MIRC et MARS décerneront conjointement un prix spécial (avec quelques cadeaux, T-Shirt etc.) à la station qui capturera et enverra à Satnogs la dernière télémétrie avant la rentrée.
Aidez-nous à capturer les derniers moments/mots de MO-112, ce serait vraiment apprécié.
Un événement de télévision à balayage lent ARISS (SSTV) est prévu depuis la Station spatiale internationale (ISS) du 11 au 13 avril sur 145,800 MHz FM pour célébrer la Journée de la Cosmonautique et les Femmes de l’Espace.
L’événement devrait commencer le 11 avril à 16h30 UTC pour l’installation et l’exploitation et se poursuivre jusqu’au 13 avril à 12h00 UTC. Ces horaires sont provisoires et sont susceptibles d’être modifiés en fonction de la disponibilité de l’équipage.
Les images seront transmises par liaison descendante à 145,8 MHz +/- 3 KHz pour le décalage Doppler et le mode d’exploitation SSTV prévu est PD-120.
Le thème de cet événement sera la célébration de la Journée de la Cosmonautique et des Femmes dans l’Espace.
Les radioamateurs qui participent à l’événement peuvent poster et visualiser des images sur la galerie SSTV d’ARISS à l’adresse https://www.spaceflightsoftware.com/ARISS_SSTV/.
Source ARISS/Amsat-uk
Le signal devrait être recevable même sur un appareil de poche avec un fouet 1/4 d’onde. Si votre appareil dispose de filtres FM sélectionnables, essayez le filtre le plus large pour un espacement des canaux de 25 kHz.
Le président des affaires du spectre de la Région 1 de l’IARU, Barry Lewis G4SJH, rend compte du travail effectué pour défendre les intérêts des services d’amateur dans la bande 1240-1300 MHz.
Il écrit sur le site de la Région 1 de l’IARU :
A l’aube de 2022, les travaux de l’UIT-R et de la CEPT concernant la bande 23cm et la coexistence avec les systèmes RNSS (GALILEO, COMPASS, GLONASS, GPS…) vont se poursuivre, alors où en sommes nous et où allons nous ?
L’IARU a fourni de nombreuses informations concernant les applications du service d’amateur et du service d’amateur par satellite dans la bande 1240 – 1300MHz, ainsi que des caractéristiques opérationnelles et des données indiquant la densité des stations d’émission actives et les périodes les plus chargées où celles-ci sont le plus susceptibles d’être opérationnelles. À l’aide de ces données, une administration de la CEPT a fourni un vaste ensemble de prévisions de modèles de propagation pour un certain nombre d’hypothèses de scénarios d’exploitation amateur (y compris le fonctionnement par satellite et l’exploitation EME) qui prévoient une « zone brouillée » sur laquelle une transmission amateur peut être reçue par un récepteur RNSS à des niveaux dépassant un niveau de protection défini. Une autre administration membre de l’UIT-R a fourni un ensemble plus restreint de prédictions utilisant le même modèle. Le niveau de brouillage reçu par le RNSS que le RNSS peut tolérer (niveau de protection du récepteur) est fondé sur les critères recommandés par l’UIT-R et dépend du fait que des signaux brouilleurs à bande étroite ou à large bande sont transmis.
Le modèle de propagation prévoit qu’une zone de brouillage peut s’étendre jusqu’à plusieurs dizaines de km (selon le scénario) mais qu’aux extrémités de la zone, la probabilité temporelle de dépasser le niveau de protection est très faible (1%) et pour seulement 50% des emplacements. Le modèle ne peut que supposer une transmission continue à pleine puissance.
En outre, une attention particulière a été accordée à la documentation d’un cas d’interférence enregistré en Italie entre un répéteur italien de la bande 23cm et des récepteurs GALILEO au Centre commun de recherche de la Commission européenne à Ispra, où des travaux sont entrepris pour développer et tester les applications du système GALILEO. L’impact du trafic à travers ce répéteur très local (12,5 km de distance) sur trois récepteurs GALILEO différents a été documenté. Ce travail suggère que si la largeur de bande des récepteurs RNSS peut jouer un rôle dans la coexistence, rien d’autre n’a été signalé qui pourrait aider à développer des critères de coexistence. Rien n’est signalé sur le mode de défaillance des récepteurs au-delà de la dégradation du C/N.
Ce seul cas est souvent cité comme la « preuve » que l’interférence peut se produire.
Actuellement, les conclusions de ce travail sont en cours d’élaboration (à l’UIT-R et à la CEPT) et l’IARU continue de s’assurer que ces résultats sont placés dans un contexte réel afin de comprendre ce qu’ils impliquent en matière de coexistence réussie.
Les transmissions des amateurs, pratiquement partout dans la bande, seront sur la même fréquence que les récepteurs RNSS d’un système ou d’un autre. Il est donc évident que tout récepteur RNSS sera ouvert à toute transmission amateur sur la même fréquence et les opérateurs amateurs n’ont aucun moyen de savoir où et quand un utilisateur du service RNSS est actif. C’est pourquoi l’IARU a exprimé l’avis que pour élaborer des directives de coexistence efficaces, certains compromis seront nécessaires.
Au fur et à mesure que nous avançons dans le travail en 2022, nous avons besoin que ces compromis deviennent apparents afin que la communauté des amateurs puisse savoir comment répondre de manière appropriée de façon à permettre à notre ensemble diversifié d’applications de continuer à se développer tout en minimisant toute perturbation potentielle des services RNSS. Il est prévu que les opinions internationales sur les études de l’UIT-R devront se stabiliser d’ici le milieu de cette année afin de respecter le calendrier des travaux préparatoires de la CMR-23. Ces avis proposeront probablement des mesures techniques et opérationnelles à appliquer aux services d’amateur et d’amateur par satellite qui pourraient être formalisées dans le Règlement des radiocommunications.
Au fur et à mesure que les études aboutissent à des conclusions, il est essentiel que les sociétés nationales s’engagent auprès de leurs régulateurs nationaux de radioamateurs pour s’assurer qu’ils comprennent et entendent l’importance de cette bande pour la communauté des radioamateurs.